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jeudi 8 avril 2010

La gestion des déchets et l’impact sur la pollution au Congo

Le développement durable répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs (rapport Brundtland, 1987). Le développement est une conciliation entre la préservation de l’environnement à long terme, la satisfaction des besoins sociaux à court terme tandis que le développement durable, c’est tout à la fois, modifier les modes de production, faire évoluer les pratiques de consommation, mais, aussi pour chacun, adapter ses actes au quotidien afin de préserver la qualité et la diversité du cadre de vie, des ressources et de l’environnement (Développement durable, Christian Lévêque et Yves SCIAMA), voilà deux définitions parmi tant d’autres qui nous pousse à observer notre environnement. Au congo, certes les émissions des gaz à effet de serre ne sont pas similaires à ceux des pays occidentaux, il reste néanmoins des choses à faire en matière de développement durable, car, celui-ci vise à la fois, la société, l’économie et l’environnement. Il me paraît important de mener cette réflexion sur la problématique de la gestion des déchets. Pourquoi ? Parce que, la réflexion sur la gestion des déchets suscite à la fois des interrogations sur nos pratiques en matière d’assainissement, de traitement des eaux usées, de récupération des eaux pluviales, les conséquences sur la pollution des affluents et le développement des maladies parasitaires. Aujourd’hui, il existe un écart important entre la viabilisation des terrains lotis et l’évolution démographique des grandes agglomérations urbaines du congo. Lorsque l’on construit une maison, il faut automatiquement penser à la manière de gérer les déchets produites par les habitants de cette maison, d’après l’OMS, dans un document santé et environnement, dont voici un extrait : « Le taux de couverture en assainissement collectif est de 24% en milieu urbain. Très peu de ménages disposent des installations sanitaires hygiéniques. En effet, en milieu urbain seulement 9% de ménages disposent de latrines type fosses septiques... ». Deux constats à la fois, un qui est lié à l’urbanisme et l’autre qui est une réalité statistique de l’organisation mondiale de la santé. Si le réseau d’assainissement collectif n’est pas achevé, il est difficile pour un particulier d’envisager un raccordement. A cause de l’abondance pluviométrique, les eaux usées et les eaux pluviales se mélangent et se retrouvent dans des cours d’eau devenu des collecteurs de déchets pour évacuer les débris organiques. De plus, l’absence de traitements des déchets favorise les moustiques et autres maladies parasitaires. L’absence de système de collecte de poubelle, de ramassage d’ordure ménagère, ne contribue pas à avoir un environnement propre. On voit à travers ces cas, que les zones urbaines sont loin des exigences de développement durable. Comment faire alors ? Demain, il faudra donc faire évoluer les pratiques en mettant en place des mécanismes de traitement de déchets, en élaborant un cadre réglementaire ,et en se fixant des objectifs avec des dates clés. De plus, Il faudra réduire les écarts entre les réseaux d’assainissements collectifs et l’évolution démographique, mettre en place des systèmes de collectes d’eaux tout en prenant les précautions de ne pas polluer les affluents, car, en amont, on aura pris les précautions de traitement. Les déchets des ordures ménagères doivent être collecté et gérer convenablement. Il faudrait repenser l’urbanisme en zone urbaine, depuis le foncier jusqu’au logement afin d’y intégrer les concepts durables. Dans les zones déjà urbanisées, il faut mettre en place des projets de réhabilitation lorsque les coûts sont inférieurs aux projets de travaux neufs. En définitive, Je finirai par rappeler la déclaration de Stockholm en 1992 à la conférence sur l’environnement humain dans son premier principe, je cite : « l’homme a un droit fondamental à la liberté, à l’égalité et à des conditions de vie satisfaisantes, dans un environnement dont la qualité lui permet de vivre dans la dignité et le bien-être ». Désiré B. Master Ingénierie des services et des Patrimoines Immobiliers.

lundi 1 février 2010

Viabilisez votre terrain avant de le vendre

Viabiliser un terrain à vendre nécessite de nombreuses démarches auprès de multiples interlocuteurs. Eau, électricité, gaz et raccordement au tout à l'égout, retour sur les diverses formalités à réaliser. La toute première chose à faire est de se procurer gratuitement le certificat d'urbanisme de la commune auprès de la mairie. Ce document est essentiel dans la conduite des travaux à venir. Il permet, en résumé, de savoir si le terrain peut être viabilisé et comment. Pour l’eau, il faut remplir un formulaire de demande de raccordement auprès de la mairie puis auprès de la société des eaux du lieu d'habitation. Une fois cette demande enregistrée, la société des eaux mandatera un technicien pour déterminer l'emplacement du compteur et fera ensuite parvenir un devis. A savoir : la protection du compteur et la réalisation du réseau sur le terrain sont à la charge du propriétaire. Les travaux réalisés sur la voie publique seront eux à la charge de la mairie. Pour le raccordement du terrain au réseau électrique, il faut instruire une demande auprès du réseau de distribution (ERDF). La démarche est similaire à celle du raccordement en eau. Les tarifs des travaux dépendront notamment du type de branchement et de la distance qui sépare le coffret de branchement (installé en limite de propriété) et le compteur (installé dans la propriété). Si la situation du terrain permet de le raccorder au réseau du gaz de ville, les démarches seront similaires à celles engagées pour le raccordement électrique. Enfin, le raccordement au réseau d’assainissement. Les démarches et règles sont identiques à celles du raccordement en eau. A noter que le raccordement au tout à l'égout n'est pas toujours possible. Si aucun réseau ne passe près du terrain, il faudra opter un assainissement individuel (fosse septique). (source: clic-finance.com)